Note : ++
http://www.myspace.com/seasicksteve
Origine du Groupe : North America
Style : Blues Rock , Country , Boogie
Sortie : 2009
Tracklist :
1. Diddley Bo (3:51)
2. Big Green And Yeller (4:15)
3. Happy (To Have A Job) (3:06)
4. The Banjo Song (3:30)
5. Man From Another Time (3:14)
6. That’s All (4:39)
7. Just Because I Can (CSX) (3:40)
8. Never Go West (3:30)
9. Dark (3:55)
10. Wenatchee (3:54)
11. My Home (Blue Eyes) (2:29)
12. Seasick Boogie (10:30)
« My name is Steve and I’m your walking man »
Seasick Steve a grandi dans la rue. A 13 ans, il claque la porte de la maison et se dépatouille à coups de petits boulots. Ses séjours en prison, il a arrêté de les compter. Par contre, il se souvient que la vie en tournée, c'est un peu comme le paradis sur terre. Il a longtemps travaillé dans les studios d'enregistrement en tant que technicien ou homme à tout faire. Au début des années 90, il embarque tout son équipement et quitte le Tennessee pour Seattle. Il y créé un studio qui sera fréquenté par des groupes indie comme Modest Mouse et Bikini Kill. Et puis, bien sûr, les groupes grunge. C'est ainsi qu'il rencontre Kurt Cobain, son voisin du dessus lorsqu'il monte son propre studio, Moon Studios, à l’arrière d’un magasin de musique à Seattle et commence à enregistrer les jeunes groupes du coin. 80 disques au total. C’est ainsi qu’il collabore avec Murder City Devils et autres Bikini Kill… et, en 1996, enregistre et produit le premier album de Modest Mouse « This Is A Long Drive For Someone With Nothing To Think About ».
Lors de concerts avec le bluesman R.L. Burnside, Steve prend conscience que son boogie blues et sa technique de slide peuvent plaire, (R.L. Burnside a entre autres enregistré l’album « A Ass Pocket Of Whisky », en 1996, avec l’aide du Jon Spencer Blues Explosion). Mais c’est surtout l’intérêt initial du label Fat Possum Records pour les bluesmen du nord du Mississippi qui le convainc pour de bon de se remettre à jouer.
En 2001, Steve quitte les États-Unis pour la Norvège (le pays d’origine de sa femme) et emmène avec lui famille et studio. Sur place, il continue d’enregistrer, et crée son label : There’s A Dead Skunk Records. Mais quand il se décide enfin à enregistrer son premier album « Cheap », en 2004, avec le groupe suédois The Level Devils, il essuie de lourds revers de fortune : la faillite de son label et une attaque cardiaque… Malgré tout, il se remet à la tâche deux ans plus tard, seul cette fois, dans sa cuisine, sur un enregistreur 4-pistes. Le résultat attire l’attention du label indépendant britannique Bronzerat qui produira son deuxième album, « Dog House Music ».
C’est le début de la notoriété : on l’invite à jouer dans des festivals, et à faire les premières parties de gros groupes.
Il rencontre notamment Nick Cave de cette façon et celui-ci, avec son groupe Grinderman, participe à l’enregistrement du troisième album de Steve au titre éloquent : « I Started Out With Nothin’ And I Still Got Most Of It Left » (2008).
Sur cet album, enregistré avec le batteur Dan Magnusson – un ancien membre de The Level Devils, qui l’accompagne aussi en tournée – il utilise les guitares de bric et de broc et aux noms invraisemblables qu’il fait défiler lors de ses concerts, et qui rendent son personnage encore plus rocambolesque et attachant.
Car sur scène Seasick Steve communique son plaisir d’être apprécié à sa juste valeur et à 68 ans, il partage ses histoires et son boogie avec énergie et bonhomie : que cela dure encore longtemps !
Par Tonton
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