Note :
http://www.emilywellsmusic.com
http://www.myspace.com/emilywells
Cela faisait pas mal de temps que nous ne nous étions pas sérieusement penchés sur nos cousins d’Amérique (hormis les canadiens) tant les choses bougent en Europe ces jours-ci. Il est vrai
que les gros cartons récents venus d’Outre-Atlantique sentaient un peu trop souvent le réchauffé ou le formaté. Fort heureusement nos oreilles se sont envolées jusqu’à la côte Ouest des
Etats-Unis, à Los Angeles, ou réside une jeune artiste du nom d’Emily Wells qui pourrait bien devenir la Björk locale.
Son parcours est peu commun : à peine majeure elle était déjà courtisée par les Majors du disque mais préféra quitter New-York où elle vivait alors pour traverser les Etats-Unis en voiture et se
former en tant qu’artiste, avant d’atterrit finalement à Los Angeles. Elle n’a donc pas choisi la facilité et aujourd’hui sa musique lui donne raison. Adepte du ‘Do it yourself’, Emily Wells a
bâti son œuvre à force de travail et de persévérance, apprenant d’abord comment produire et enregistrer. C’est donc dans son propre studio qu’elle a composé, enregistré, mixé et produit cet
album, son second après ‘Beautiful Sleepyhead and the Laughing Yaks’ (2006).
Mais l’originalité de ce disque vient sans aucun doute du mariage réussi entre les cordes classiques et le piano qui évoquent la musique de chambre (‘Symphony 2: and the Click Boom Boom‘), et une
atmosphère Pop ouverte à tous, jamais trop arty ou nombriliste. On pense un peu à l’album de FM, ‘A Dream Or Two’, sorti il y a quelques mois, en bien plus captivant. Avec sa voix de chat, Emily
Wells enchante aisément son audience avec les 10 ‘mélodies’ qui constituent cet oeuvre. Malgré son apparence calme, un véritable esprit rock plane sur cet album, notamment sur les excellents
‘Symphony 6: Fair The Well and the Requiem Mix’ ou ‘Symphony 8: and the Canary’s Last Take’. Voici donc une improbable cousine de My Brightest Diamond, de Joanna Newsom (‘Symphony 2: and the
Click Boom Boom’) et de Kate Bush, qui aurait choisi de mettre plus en évidence son penchant pour la Pop. Pop oui, mais pas seulement, puisqu’elle n’hésite pas non plus à s’essayer au Hip Hop sur
‘Symphony 3: The Story (Featuring Count Bass D)’
Voici une artiste à découvrir, une ‘femme orchestre’ qui met admirablement à profit son talent pour créer un univers singulier. Si elle a choisi la voie de l’indépendance, la qualité et
l’originalité de ce disque devraient certainement lui ouvrir de grandes portes dans un futur proche. Puisqu’elle nous pose sur son dernier titre la question ‘Could This Really Be the End?’, notre
réponse est ‘Non, je ne crois pas !’.
par Stars Are Underground
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Origine du Groupe : North America
Style : Electro Classique , Trip Hop , Experimental
Sortie : 2008
Tracklist :
1. Symphony 1: In the Barrel of a Gun
2. Symphony 2 & the Click Boom Boom
3. Symphony 3: The Story (feat. Count Bass D)
4. Symphony 4: America's Mercy War
5. Symphony 5 Was a Surprise
6. Symphony 6: Fair Thee Well and the Requiem Mix
7. Symphony 7: Dreams Memories & Heaven
8. Symphony 8 & the Canary's Last Take
9. Symphony 9 & the Sunshine
10. Symphony 10: Could This Really Be the End?
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